du Festival Jazzèbre de Perpignan

En décembre/janvier 2011 nous avons été accueilli au Sénégal par les musiciens du New Ngueweul Rythmes
voir quelques souvenirs ici...

Nous organisons pour juillet 2011 une tournée pour les NNR dans le sud de la France, une quinzaine de contrats. Avec une volonté d'essayer de les accueillir à la hauteur de ce qu'ils ont fait quelques mois plus tôt.

Juin 2011 :

PROGRAMME TOURNEE NNR

5 juillet arrivée Marseille

les 6 et 7 à Cournonsec

le 8 à St Afrique

les 9 et 10 stage percus à Pignan

le 11 marché nocturne Millau

le 12 Camares concert de l'Echo

le 13 journée sénégalaise à Comprégnac

les 16 et 17 Jam's à St Sever

le 23 Millau en Jazz, le soir fête du pain à Peyre

le 24 Bécours EEDF

le 26 Grimaud

le 28 jeudis de Perpignan

le 30 St George de Luzençon

le 31 BarBouille à Millau

20 juin 2011 :
Le consul de l'ambassade de Fance à Dakar,  refuse les visas aux New Ngueweul Rythmes

Fin juin
Annulations, plan B, on compte nos forces sans les amis Africains

Plus de détails :
ICI et encore ICI

Pour ceux qui n’y étaient pas, voici le résumé des plans du week-end, prévus au départ avec le Ngueweul Rythme, qui a été présent dans nos coeurs et dans nos têtes tout au long de ces deux journées que nous leur dédions. Avec une pensée pour Michel Arco, qui vient de replier son ombrelle et dont les élégantes baguettes ne rythmeront plus aucun voyage au Mali ou ailleurs...

Samedi 23 juillet : Grande Fanfare à Millau en jazz et à la fête du pain de Peyre

Répétition le matin à la salle des fêtes de Comprégnac avec

- de la tambourfanfare : Emma, Sylvie, Marc,  Eric, Philippe Monier, Jean-Marc, Isabelle, Hélène, Cathy, Alice,

- renforcés par : Angelo, Roger et Philippe Caron (Fanfarfelue) , Jutta et Sabine (Hambourg), Céline, Anne-Laure et Daniel (Echo des Avens), Sylvie et Olivier (invités parisiens rencontrés au stage Labbé-Guitton).

- sous la direction de Daniel Malavergne

- Mégid nous rejoint à midi.

Après l’effort, le réconfort : grillades dans le jardin des Monier, où Cécile assure un max.

Renforts de Momo, Alassane et Sam (Echo des Avens) + Franck à la Rosalie le samedi après-midi place Foch à Millau.  Bel ensemble avec trois trompettes, deux sopranos, trois sax altos, un ténor, quatre trombones, trois saxhorns, deux soubas + Malavergne, deux caisses claires, une grosse caisse, des congas, un djembé.  Soit vingt-quatre grands fanfarons tous habillés en bleu, un beau cercle de public très attentif sous le grand platane, et la Rosalie sur laquelle nous passons la musique du CD du Ngueweul – dont nous vendons 20 exemplaires, plus deux remis à Radio Larzac et radio Saint-Affrique qui nous accordent un interview, à Alice et moi. Près de la caravane de Radio-Larzac, Isabelle avait accroché des photos du Ngueweul prises lors de notre dernier séjour au Sénégal.

Après un petit cattering dans la cour de l’école Paul-Bert (avec vue magnifique sur la tour de l’église Saint-Jacques), nous filons à la fête du pain de Peyre où une grande table nous est réservée sous la baume. Bonne ambiance, aligot géant et jambon de cochon, nous faisons danser les gens sur le deuxième set, après le repas (sans Alice, remplacée par Franck à la grosse caisse, ni Momo, ni Anne-Laure, ni Céline, ni Alassane, ni Daniel Capel, ni Sam).

Hélène, Isabelle et Mégid finissent la soirée au champagne chez Cathy et Yves Bernet, au moulin des Douzes,  les autres à la maison Monier avec une tisane.

Dimanche 24 juillet : tambourfanfare à Bécours (100 ans des zéclés Midi-Pyrénées)

Grasse matinée pour les uns, insomnie pour les autres – je suis préoccupé par le plan du soir, très tardif et qui s’annonce pénible, serons-nous assez nombreux pour assurer ? Finalement tout le monde accepte de rester, sauf Philippe qui doit impérativement rentrer, ainsi que les deux gentilles allemandes Jutta et Sabine qui reprennent l’avion le lendemain. Momo et Daniel Casteill viendront en renfort, avec Daniel Capel et Alassane. Céline me téléphone, elle est crevée, avons-nous absolument besoin d’elle et des rythmiciens de Pousthomy, si il le faut ils viendront tous les trois, je lui répond que j’apprécie beaucoup sa proposition mais que ce n’est pas indispensable.

Visite de Comprégnac et du futur gîte fanfaron, une grosse sieste après le pique-nique nous empêche d’aller nous mêler aux touristes qui visitent Peyre.

J’ai des velléités de filage des morceaux, mais le temps de réveiller et rassembler tout le monde et de monter les instruments, il ne reste plus de 15 minutes pour revoir le thème de Mr Follow et établir la play-list…

Nous partons pour Bécours, où règne un bordel assez indescriptible, mais nous arrivons à faire une balance (qui nous prend presque une heure, et nous permet de revoir 4 morceaux). Il y a des scouts partout, et le bar du staff est fermé. Il fait frais, avec un désagréable petit vent du nord. Je passe mon temps à courir après les brebis qui s’éloignent du troupeau : quand ce n’est pas Isabelle, je cherche Mégid, ou Jean-Marc... Après le repas (encore de l’aligot, avec des saucisses, mais sans vin rouge...), nous décidons d’aller tenter notre chance à Séverac, où un café est ouvert (la serveuse fera un peu la gueule de nous voir débarquer à 20 en commandant des chocolats chauds…).     

De retour à Bécours, la nuit est noire, le vent s’est un peu calmé. Le pestacle des scouts a commencé, M’sieur Gaby (le papa de Nico du p’tit vélo) fait les intermèdes sur scène avec son orgue de barbarie. Les p’tits vélos eux-mêmes débarquent, ils viennent de Besse où ils ont joué pour la foire aux vins et aux fromages, et où Nico s’est esquinté un coude. Eux aussi ont annulé leurs plans de l’été avec l’Afrique suite aux évènements du Burkina Faso…

« Et maintenant on va faire la fêêêêête ! », annonce un grand benêt de scout en hurlant dans le micro : c’est enfin notre tour de monter sur scène. J’ai l’impression que les soi-disant 900 éclaireurs attendus sont beaucoup moins nombreux, sans doute déjà partis se coucher. On commence transis et fatigués (il est presque 23 heures et il doit faire 11°C), c’est assez mou mais les mômes paraissent intéressés et commencent à danser. Au moment où nous commençons à nous dégeler, tout le public se retire d’un coup de devant la scène pour aller entourer les jongleurs et cracheurs de feu qui se sont installés à côté, nous nous regardons, interloqués... une pluie fine se met à tomber, nous touchons le fond… Assez dégoûtés, nous jouons sans conviction trois derniers morceaux pour quelques irréductibles aficionados moins intéressés par les flammes des jongleurs, le coeur n’y est plus, les louveteaux ont reçu l’ordre d’aller se coucher, et nous nous replions après ce set de trois quart d’heure qui restera dans l’Histoire comme l’un des plus beau four grand fanfaron.  

Nous nous séparons après une petite bière au bar du staff, enfin ouvert : Hélène rentre à Rodez, les catalans à Perpignan, Eric et Jean-Marc vers Avignon... En revenant chercher les affaires qu’Alassane a oubliées sous la tente qui nous servait de loge, je tombe sur Pascal Lartigue, très content de lui et de la soirée, je lui explique quand même que ça a été difficile pour nous.

A Comprégnac

                                    Bécours, 100 ans de scouts